Attaque de chien sur un enfant | Un père réclame 215 000 $ à la propriétaire

Un père de Victoriaville réclame 215 000 $ à la propriétaire du chien qui a mordu son fils de sept ans et qui lui a laissé des séquelles importantes.

Le gamin était « anciennement un enfant enjoué [et maintenant] il est timide et réservé » en plus de « conserver également une peur maladive des chiens », est-il écrit dans la demande introductive d’instance en dommages et intérêts qui a été déposée au palais de justice de Victoriaville le 3 août.

Il est également mentionné dans le document judiciaire à propos de l’enfant, qu’on ne peut identifier puisqu’il est mineur, que ses « cicatrices et rougeurs sont devenues un point de moquerie important parmi les camarades de classe ». 

Mordu par un golden retriever

Bien que l’incident se soit produit à la garderie en milieu familial, Service de garde Calin, Caline à Victoriaville, monvicto.com a appris d’une source bien informée que l’attaque du chien ne serait pas déroulée pendant « les heures de garde » de la propriétaire, Louise Côté.

Toutefois, l’enfant fréquentait l’établissement quotidiennement. 

L’évènement s’est déroulé le 6 août 2020 alors que l’enfant s’est dirigé vers la chambre du garçon de Mme Côté. 

« Un chien de race golden retriever a attaqué le gamin en lui mordant férocement la joue droite », selon le document de la cour. 

Lorsque son père a été avisé et qu’il s’est rendu à la garderie, il a « constaté que son fils saignait abondamment », poursuit la demande introductive. 

D’après le document médical, les plaies de la morsure faisaient « entre 1,2 et deux centimètres » et l’enfant a reçu des points de suture. 

«L’enfant n’a rien fait pour attiser la colère de l’animal, ayant été surpris par l’attaque du chien alors qu’il ne faisait que se diriger vers la chambre personnelle de son ami pour jouer », allègue la requête.

Des cicatrices le restant de ses jours

Le document judiciaire prétend que « Mme Côté a été négligente de permettre à l’animal de partager l’espace avec l’enfant sans en avoir directement le contrôle ». 

Le père a voulu laisser passer le temps afin d’évaluer l’ampleur des blessures, mais a constaté que le visage de son enfant « ne reviendra jamais pleinement à son état d’avant » et qu’il « possède maintenant deux cicatrices sur sa joue droite qui ne sont pas susceptibles de disparaître pour le restant de ses jours ». 

Joint par téléphone, le père a poliment refusé de commenter la demande introductive, demandant de s’adresser à son avocat. 

Celui-ci n’a toutefois pas répondu à notre demande.

Quant à Louise Côté, elle n’a pu être rejointe à temps pour obtenir ses commentaires.