C’est au Centre-du-Québec qu’il y a le moins de médecin par habitant

Photo: courtoisie

Selon des données du Collège des médecins, c’est au Centre-du-Québec qu’il y a le moins de médecins par habitant.

En effet, il n’y a qu’un médecin pour 626 habitants alors qu’au Québec la moyenne est de 392.

Ce n’est guère mieux pour ce qui est des médecins famille alors que c’est un pour 1007. À ce chapitre, seule la région de l’Estrie fait pire avec un pour 1 205.

À travers la province cette donnée est d’un pour 827.

Dans le document Élections 2022 – Les trois enjeux prioritaires de la Table des MRC du Centre-du-Québec, il est écrit « qu’un rattrapage s’avère essentiel afin de desservir la population adéquatement et équitablement ». 

Un engagement non respecté

Ce problème n’est pas le seul en lien avec la santé dans la région selon la Table.

Dans ce document, elle a rappelé un engagement non respecté de Coalition avenir Québec.

« En 2018, la CAQ avait pris l’engagement de créer un centre intégré de santé et de services sociaux propose à la région, une promesse non réalisée à ce jour », peut-on lire.  

En entrevue à monvicto.com, le député Eric Lefevebvre a répondu « qu’on a trouvé un modèle hybride qui nous convient bien […] alors que chacune des régions à un PDG et ça l’évite de débouler la machine administrative. L’objectif est d’avoir un répondant au Centre-du-Québec et avec ce modèle ç’a répondu aux besoins que j’avais fixés avec le CIUSSS MCQ ». 

La Table a rappelé que « que le Centre-du-Québec et la Mauricie sont les deux seules régions administratives au Québec à ne pas avoir d’instance décisionnelle propre en santé. Malgré le fait qu’elle célèbre cette année son 25e anniversaire, le Centre-du-Québec n’a jamais été reconnu comme autonome et est toujours dirigé par une instance mixte avec la Maurice. »

La Table a rappelé qu’à Plessisville, une coalition demande la réouverture de l’urgence du CSLC fermée depuis quelques années. 

« Malheureusement, la centralisation qui s’est opérée dans le réseau au cours des dernières années a éloigné la population des centres de décisions réduisant du fait même sa capacité d’influencer et son sentiment d’appartenance », indique le document de la Table.