Chiens agressifs, projectiles d’arme, utilisation de scie à chaîne… une vraie chicane de voisins

Chiens agressifs, projectile d’une arme, utilisation de scie à chaîne… Une chicane entre deux voisins de la rue de à Victoriaville s’est retrouvée en Cour supérieure dans laquelle sont impliqués 96 000 $ de poursuite. 

Selon la demande introductive qui a été déposée au palais de justice de Victoriaville le 31 août 2021, tout se passait très bien entre ces deux voisins jusqu’à l’arrivée du nouveau conjoint de Geneviève Théroux, David Gendron, vers le mois mars 2021 alors que la situation n’a fait que dégénérer. 

Leurs voisins, Isabelle Landry et Aaron Dumont, ont appelé « les policiers la première fois le 1er mai 2021 […] puisque les chiens de leurs voisins étaient agressifs envers les passants de la rue de l’Académie », peut-on lire dans le document de cour. 

« Immédiatement après cet appel, Mme Theroux et M. Gendron ont injurié leurs voisins, et ce, de leur patio situé à plusieurs mètres de distance », toujours selon la demande introductive. 

Projectiles d’arme de style airsoft

Deux mois plus tard, Mme Landry et M. Dumont ont retrouvé des projectiles en plastique provenant d’une arme de style airsoft dans leur piscine et leur patio.

Ils ont alors demandé à leur voisin si leur garçon pouvait faire plus attention. 

Or, ils ont tout de même continué de ramasser des projectiles, et ce, davantage. 

Bruit de chaîne scie à chaîne

« Puisque les chiens de Mme Théroux et de M. Gendron jappaient sans cesse et que ce dernier indique à M. Dumont qu’il n’avait pas l’intention de régler la situation, M. Dumont a communiqué avec les policiers, qui ont donné un constat d’infraction au couple à ce moment », allègue le document judiciaire. 

Après le passage de la police, Mme Théroux et M. Gendron ont installé une caméra sur sa remise pointant en direction de la piscine de leur voisin. 

Le jour de la Saint-Jean-Baptiste, la situation a dégénéré plus que jamais,  alors que M. Dumont a entendu les voisins dire « qu’ils feront de la scie à chaîne pour les faire chier en masse ! ».

Peu de temps après, les voisins ont fait fonctionner « pendant plusieurs heures, sans ne jamais couper d’arbres » leur scie à chaîne.  

Le 25 juillet, vers 20 h, M. Gendron a une fois de plus sorti sa scie à chaîne pour faire du bruit sans couper d’arbre. 

Le couple réplique

Le 11 juillet 2022, soit un an après les événements de l’été 2021, Geneviève Théroux et David Gendron ont répliqué en passant par les tribunaux. 

Dans une demande reconventionnelle qui a été déposée au palais de justice de Victoriaville, le couple nie que les chiens étaient agressifs, qu’ils ont installé une caméra qui pointait en direction de la piscine ainsi que les épisodes de la de scie à chaîne. 

Le couple prétend également que les insultes qui ont été criées du balcon sont mal fondées en plus des projectiles qui ont empiré dans la piscine et sur le balcon. 

Toujours selon la demande reconventionnelle, « M. Dumont au eu des comportements irrespectueux à leurs égards » et « a invectivé Mme Théroux avec les bras en l’air ».

« Il a circulé sans autorisation sur la partie non partie non clôturée de la propriété », peut-on lire également.

À cause des gestes déplacés de celui-ci, Mme Théroux a été contrainte « pour son bien-être, celui de ses trois enfants et de David Gendron, de vendre la maison ».

« Les comportements de M. Dumont ont eu des impacts sur la santé de Mme Théroux […] qui ont fait en sorte qu’elle est en arrêt de travail depuis le 25 mai 2022 », est-il écrit. 

96 000 $ de poursuite

Dans le document de cour du 31 août 2021, le couple formé d’Isabelle Landry et d’Aaron Dumont réclame 40 000 $ à Geneviève Théroux et à David Gendron en dommages et intérêts.

Ces derniers réclament 56 860 $ pour notamment troubles de voisinage ainsi qu’atteinte à la dignité et à la vie privée. 

Le dossier est actuellement en attente d’une date d’audition et devrait retourner devant les tribunaux en 2023. 

| À noter que les demandes introductives et les demandes reconventionnelles des palais de justice sont toujours écrites dans un temps de verbe au présent et non au conditionnel.