Selon les enseignantes et enseignants du Syndicat de l’enseignement des Bois-Francs (SEBF-CSQ), près d’un élève du primaire sur deux n’a pas un cheminement normal pour son âge et son niveau scolaire.
Pour un groupe moyen de 20 élèves, on en compte neuf qui nécessitent des interventions fréquentes ou constantes et qui ont un impact régulier, voir important sur le fonctionnement du groupe.
Pour le même groupe au primaire, les enseignants doivent composer en moyenne avec six plans d’intervention, six élèves en difficulté et cinq élèves ayant des mesures d’adaptation.
Mardi, le syndicat s’est réuni devant devant le Centre de service scolaire des Bois-Francs afin de sensibiliser ses dirigeants aux problèmes découlant de la composition des groupes.
« On constate que le personnel enseignant multiplie les mesures d’adaptation comme s’il avait la charge d’une classe d’adaptation scolaire. On souhaite tous pouvoir contribuer pleinement à la réussite de nos élèves, mais il faut nous offrir des conditions d’enseignement qui y sont favorables », a pointé du doigt la présidente du syndicat, Nancie Lafond.