
Quatre mois après avoir annoncé que l’application Uber était disponible partout au Québec, il est toutefois pratiquement impossible d’obtenir un transport à Victoriaville.
Toute la semaine, monvicto.com a vérifié trois fois par jour, vers 7 h, midi et 16 h 30, pour obtenir un transport pour se rendre à des destinations telles que l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, le Cégep ou encore la Grande place des Bois-Francs.
À chaque fois c’était impossible.
Par courriel, le gestionnaire des affaires publiques au Québec d’Uber, Jonathan Hamel, avait écrit le 21 octobre à monvicto.com « que nous constatons qu’à chaque semaine [qu’] il y a plusieurs nouvelles personnes qui s’inscrivent pour devenir chauffeurs et qui l’utilisent dans l’ensemble du Québec ».
Le président de Taxi vétérans à Victoriaville, Jean-Pierre Potvin, a indiqué que sa compagnie n’avait pas été affectée par l’arrivée d’Uber.
« Pas du tout ! », a-t-il lancé lorsqu’on lui a posé la question.
« C’est loin d’être concurrentiel », a-t-il ajouté.
Il reconnaît toutefois qu’il a eu quelques craintes pour les chiffres de nuit, mais ses inquiétudes ne se sont pas réalisées.