La meilleure électrique au monde, la Mercedes EQS

Collaboration Marc Bouchard, Journaliste automobile

On peut penser que j’exagère un peu. Après tout, il existe de plus en plus de modèles de voitures électriques, et il est difficile de les départager. De là à expliquer que la Mercedes-Benz est la meilleure au monde, il y a donc une marge. Il faut quand même avouer que la voiture a tout ce qu’il faut, et un peu plus, pour prendre cette position. Du moins pour le moment.

Réglons tout de suite le dossier cependant : elle coûte 165 000$ dans le format que l’on m’a permis de conduire. On est donc loin du véhicule abordable et accessible, je le sais bien. Pour un tel montant, il faut donc que la voiture affiche de grandes qualités qui justifient ce prix. La réalité, c’est qu’elle les a, si on est en mode achat pour ce type de quasi-limousine, évidemment.

Une voiture d’exception

Car il faut le préciser, la EQS est une voiture d’exception. Les lettres EQ indiquent la version électrique de Mercedes-Benz. Le S, vous l’aurez compris, est une référence directe à la très grande berline de la famille. Sa taille imposante – elle fait plus de 5,2 mètres de longueur – et son empattement spectaculaire lui permettent d’offrir un espace intérieur rien de moins que spectaculaire.

La réalité, c’est que même Fiston, dont la taille excède quand même les 6 pieds et 3 pouces, a trouvé son compte aux places arrière, étirant presque ses jambes au complet pour assurer son confort. Tout cela sans affecter, bien sûr, le chauffeur de petite taille que je suis qui prenait place à l’avant.

Le confort du véhicule est indéniable. Les sièges sont enveloppants, chauffants, ventilés et massants à l’avant et proposent même plusieurs types de massages selon votre désir. Le plus spectaculaire cependant, c’est le tableau de bord.

Le mot est un peu faible. Cette planche de bord, ce sont littéralement trois écrans (pour un total de 56 pouces d’écran) qui abritent un des systèmes multifonctions les plus sophistiqués du marché. L’hyperscreen, c’est son nom, procure un affichage haute définition spectaculaire, et permet même d’ajouter la réalité augmentée aux indications de navigation. Simplement dit, quand vous avez entré une destination, à chaque virage une caméra s’allume, vous montre en temps réel la route devant vous, et affiche des flèches bleues indiquant la direction à prendre.

Ce n’est évidemment qu’une des fonctions de ce système MBUX qui dispose de commandes vocales spectaculaires, et de nombreuses fonctions avancées. Il suffit de dire Hey Mercedes, et votre voiture est à votre écoute!

Moteur et autonomie

On ne peut parler de ce véhicule sans parler de l’exceptionnelle motorisation qu’elle abrite. Un moteur de 516 chevaux et de 630 livres-pied de couple permet de propulser la voiture à 100 kilomètres à l’heure en moins de 4,3 secondes. Tout cela en fournissant une autonomie électrique de quelque 547 kilomètres, ce qui s’est avéré particulièrement véridique.

Ajoutez à cela quatre roues directionnelles, ce qui permet un rayon de braquage ridiculement court, et des suspensions adaptatives, et vous aurez une tenue de route et un confort exceptionnel.

Précisons que pour alimenter le bolide, la voiture compte sur une batterie de 107,8 kWh. Vous l’aurez compris, une recharge sur une borne domestique de niveau 2 frôlera les 12 heures, et la voiture peut absorber jusqu’à 200 kW sur une borne de niveau trois, atteignant sa pleine charge en quelque 31 minutes.

Mais le confort exceptionnel, la conduite plus qu’agréable et la puissance technologique de la voiture en font un véhicule d’exception. Rien de moins!

Toyota Supra

Les dernières semaines ont été ponctuées de quelques jours de vacances, passées à Halifax en bonne partie, au volant de la Toyota Supra. Impossible donc de ne pas en glisser un mot, puisque cette voiture au style unique attire les regards.

Au-delà de son allure racée et particulière, la Supra 4 cylindres de 255 chevaux s’est avérée une compagne de route spectaculaire. Plus confortable que prévu, dotée d’une direction précise et de suspensions moins rigides qu’on ne pouvait s’y attendre, elle a été fidèle à nos exigences et nous a conduite à destination sans rechigner.

La Supra, même si elle n’a pas l’allure de celle d’époque, n’en est pas moins un véhicule à découvrir.

Dans le balado

En plus de donner plus de détails sur nos deux essais de la semaine, le balado de cette semaine explore un domaine un peu épeurant, il faut bien l’avouer : celui du piratage des voitures. William explique en effet qu’un geek a été capable de pirater sa propre voiture, et nous explique comment.

Il est aussi question d’un essai prolongé de la Mazda MX-30, la première voiture électrique de Mazda qui n’est pas toujours aussi appréciée qu’elle le devrait. Bonne écoute!