Les producteurs acéricoles du Québec sont inquiets

Les producteurs acéricoles du Québec se disent inquiets pour le développement de l’acériculture en forêt publique au cours des prochaines années si rien n’est fait.

Par voie de communiqué, l’association qui défend les intérêts de quelque 13 000 producteurs de la province souhaite que Québec révise fortement à la hausse la superficie de territoire protégé en forêt publique pour la production.

Les producteurs exhortent Québec de réserver 200 000 hectares de forêts publiques pour des activités durables qui peuvent cohabiter, comme l’acériculture, afin d’assurer son futur pour les 50 prochaines années au moins.

La cible de l’État est actuellement de réserver 24 000 hectares ce qui serait insuffisant selon ces derniers.

Craignant pour la pérennité de l’industrie, le président des PPAQ lance un cri du cœur : « Si le gouvernement décide de maintenir sa cible de seulement 24 000 hectares, il fera le choix de sacrifier les érables au profit des coupes de l’industrie forestière. »

Cette sortie survient alors que se déroule actuellement la consultation publique sur le Plan directeur ministériel pour le développement de l’acériculture en forêt publique.