
Une centaine de producteurs agricoles étaient au Pavillon Arthabaska de Victoriaville mercredi et ces derniers ont dénoncé unanimement les modalités du régime transitoire de gestion des zones inondables, des rives et du littoral.
Celui-ci impose de nouvelles exigences à qui cultivent des terres à l’intérieur du littoral.
Or, les résultats du pôle d’expertise sur les données socio-économiques n’ont toujours pas été présentés et les limites littorales pour les cours d’eau du Québec ne sont pas établies officiellement.
Selon plusieurs producteurs qui cultivent des terres sur le territoire visé, les côtes d’évaluation du niveau de l’eau surestiment la superficie des terres cultivées à l’intérieur du littoral.
En plus, la détermination des limites du littoral pose des difficultés majeures. D’une part, cette limite est souvent inconnue ou imprécise.
D’autre part, lorsqu’une limite officielle existe, celle-ci peut s’avérer non représentative de la réalité. Dans ce dernier cas, on impose de manière injustifiée des restrictions d’usage sur des superficies situées dans les faits hors du littoral