Mario Fortin a su passer le flambeau au bon moment

Lorsqu’il a été élu par acclamation en 2015, l’ancien maire de Plessisville, Mario Fortin, savait qu’il n’occuperait pas ce siège pendant de nombreuses années.

« J’ai toujours pensé qu’après deux mandants c’était bon de se renouveler », a dit d’entrée de jeu l’homme de 59 ans pour expliquer son départ de la vie politique municipale en 2021.

Il était maire depuis sept ans et il avait envie de passer à autre chose.

« Je voulais avoir une vie différente et je me sentais usé à la longue », reconnaît celui qui était aussi animateur de vie communautaire. 

« Et, je ne voulais pas finir par faire les choses à moitié », ajoute-t-il. 

Guerre de clocher

Parmi les dossiers qui lui ont grugé de l’énergie pendant ses deux mandants, on retrouve au sommet de la liste  les relations houleuses avec la Paroisse de Plessisville. 

« On avait deux visions différentes et c’est pourquoi les discussions ne pouvaient pas aller bien loin », dit-il sans hésiter. 

Si maintenant les relations vont mieux entre la Ville et la Paroisse, Mario Fortin croit qu’il y a un peu de lui dans cette relation améliorée. 

« On s’est tenu debout et on a posé certaines balises », affirme-t-il. 

Plusieurs fiertés

Lorsqu’on a demandé au quinquagénaire quelles étaient ses belles réalisations lors de son passage à la mairie de Plessisville, il a eu besoin de quelques secondes de réflexion.

Homme modeste, il n’aime pas se vanter. 

Il a tout de même mentionné la meilleure reconnaissance qui a été attribuée aux organismes lorsqu’il occupait le siège de maire. 

« On a été capable d’aller chercher beaucoup d’argent pour les routes de la ville », mentionne-t-il parmi ses autres réussites.

À cette liste, ajoutons l’agrandissement du parc industriel.

De retour en politique… provinciale

En février dernier, Mario Fortin a effectué un retour à la vie politique, mais sur la scène provinciale alors qu’il est devenu attaché politique d’Eric Lefebvre pour la région de L’Érable.

« Je m’ennuyais du contact avec les gens, mais pas du stress de la vie politique », illustre-t-il. 

« Je n’aimais pas beaucoup le volet administratif [lorsque j’étais maire], mais j’aimais trouver des solutions pour aider les gens », conclut-il sereinement.