Parkinson : les personnes exposées aux pesticides indemnisées par la CNESST

Depuis la modernisation du régime de santé et de sécurité du travail le 6 octobre 2021, la maladie de Parkinson bénéficie d’une présomption de maladie professionnelle, sous certaines conditions, comme une exposition prolongée aux pesticides.

Si ces conditions sont respectées, les travailleurs atteints du Parkinson n’ont plus à prouver le lien entre leur maladie et l’exposition aux pesticides pour être dédommagés par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

Pour être admissible, il faut avoir travaillé au moins 10 ans en étant exposé aux pesticides, soit en les manipulant par contact ou inhalation ou encore en ayant été en contact avec des cultures, des surfaces ou des animaux traités ainsi que les machines utilisées pour leur application.

Le diagnostic doit avoir été posé 7 ans ou moins après la fin de l’exposition et la requête doit être déposé à la CNESST dans les six mois suivant le diagnostic.

Par ailleurs, on souligne le 11 avril la journée mondiale de la maladie de Parkinson, une journée consacrée à la défense des intérêts des personnes touchées et qui vise à mieux faire connaître la maladie et susciter de nouveaux projets de recherche et de traitement.

À l’approche de l’été, la CNESST rappelle que les pesticides peuvent entraîner des intoxications, des brûlures chimiques, des maladies chroniques ou même la mort.