Pas facile de vendre des « maisons maudites »

Pas facile de vendre une maison dans laquelle s’est déjà produit un meurtre ou un suicide. 

Avec l’Halloween qui approche, Arsenal Media s’est entretenu avec un courtier immobilier pour savoir ce qu’il en était pour ces « maisons maudites ».

L’agent immobilier Jean-François Rivard de chez RE/MAX, a déjà eu à vendre une maison dans laquelle quelques meurtres ont déjà été commis.

Il se souvient que la résidence avait  été difficile à vendre et qu’elle avait perdu de la valeur sur le marché. 

Il faut tout dire

Les agents immobiliers ont l’obligation de le mentionner lorsqu’il y a eu une mort violente ou un suicide dans une maison lors des négociations avec les potentiels acheteurs. 

Il en est de même pour les bâtisses commerciales. 

« La plupart veulent savoir dans quelle pièce s’est déroulé le drame », raconte M. Rivard. 

Selon ce dernier, la moitié des acheteurs préfèrent ne pas visiter une maison dans laquelle s’est produit une mort violente ou un suicide.

L’autre moitié, ça ne les dérangent pas. 

Or, les courtiers ne sont pas dans l’obligation de le mentionner si, par exemple, une personne est morte de vieillesse. 

Il faut le dire, des années plus tard

Bien qu’il y ait eu une mort violente ou suicide plusieurs années auparavant, les courtiers doivent quand même le mentionner lors des négociations, et ce, même s’il s’agit du énième acheteur à vouloir en prendre possession des années plus tard.