Santé mentale et cohésion sociale en jeu, Québec recule sur la contribution santé

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Le premier ministre François Legault confirme que son gouvernement recule sur l’idée d’imposer une taxe santé aux non-vaccinés de la province.

Soulignant que l’idée derrière cette initiative était de convaincre ceux et celles qui refusent la vaccination sans raison de tendre le bras, monsieur Legault a admis que cette annonce divisait les Québécois et n’avait pas l’appui des partis d’opposition.

Évoquant son désir de faire avancer le Québec dans un climat social plus serein, le gouvernement Legault a finalement renoncé à cette idée pour éviter de diviser davantage et tenter de rebâtir les ponts entre les Québécois.  « J’ai une inquiétude de voir le peuple québécois divisé », a-t-il dit. « Mon rôle, comme premier ministre, est aussi d’assurer une certaine paix sociale. »

Par ailleurs, le premier ministre s’est dit conscient du mécontentement qui ronge une partie de la population vis-à-vis des mesures sanitaires.

À la suite d’une consultation avec la Santé publique, le premier ministre a confirmé de nouveaux assouplissements dès le 14 février. Ainsi, les activités sportives et artistiques pour les adultes pourront reprendre pour des groupes allant jusqu’à 25 personnes. Cette annonce concerne notamment les gyms et les spas qui pourront rouvrir à 50 % de leur capacité.

Avant de songer à de nouveaux relâchements aux mesures sanitaires, François Legault soutient qu’il est important de faire progresser la vaccination pour soulager la pression sur le réseau de la santé.

Chez les 18 ans et plus, 92% de la population a reçu une première dose contre 90% pour une deuxième dose et 61% pour une troisième.

Soutenant que la main était tendue envers les personnes qui doutent toujours de l’efficacité de la vaccination, monsieur Legault a rappelé qu’il est possible d’obtenir des réponses à ses questions en composant le 811. Au cours de la dernière semaine, ce sont 20 000 personnes qui ont fait le choix de recevoir une première dose.