
Un septuagénaire de Victoriaville lance un cri du coeur afin que d’autres personnes de la région ne se fassent pas frauder de 5 000 $ comme il l’a été.
Le 18 février, celui qui préfère garder l’anonymat par peur des représailles a reçu un appel d’un homme qui a mentionné être un agent antifraude.
Ce dernier lui a dit que sa carte visa ainsi que sa carte de débit avaient été fraudées et qu’elles devaient être annulées.
Au bout du fil, son interlocuteur lui a également mentionné qu’on allait lui envoyer de nouvelles cartes par la poste et qu’un agent allait passer dans les prochaines minutes afin de récupérer ses cartes.
« Ça se passe tellement vite que tu n’as pas le temps de réfléchir, raconte le Victoriavillois. Il mettait de la pression et ne me lâchait pas. »
La conversation entre les deux hommes a duré environ 20 minutes.
Quelques minutes après avoir raccroché, un individu d’une trentaine d’années au teint basané est venu frapper à sa porte afin de récupérer ses cartes du septuagénaire.
5 000 $ de fraude
Commençant à avoir des soupçons sur ce qui venait de se passer, le Victoriavillois est allé frapper à la porte de sa voisine pour lui expliquer ce qui venait de se passer.
Venant à la conclusion qu’il avait été fraudé, il a téléphoné à ses institutions bancaires. Celles-ci lui ont dit que près de 3 000 $ avaient été retirés au guichet dans les dernières minutes en plus d’un achat de 1 900 $ au Canadian Tire de Victoriaville.
Pas seulement aux autres
Le septuagénaire reconnaît qu’il a été naïf de se faire berner de la sorte.
« Je m’en veux et j’ai été deux jours sans dormir », dit-il, penaud.
« On croit que ça n’arrive qu’aux autres, mais non, ça peut nous arriver sans qu’on le réalise », ajoute-t-il.
Ce dernier espère que son témoignage permettra à d’autres de ne pas tomber dans le piège des fraudeurs professionnels.
Faire ses recherches
La Sûreté du Québec (SQ) a mentionné faire plusieurs campagnes de sensibilisation pour prévenir la fraude, car celles-ci ne font qu’augmenter depuis quelques années.
L’agent d’information à la SQ, Louis-Philippe Ruel, a mentionné « qu’il fallait soi-même téléphoner à nos institutions bancaires » lorsqu’on soupçonne qu’il pourrait s’agir d’une fraude.
Et, « qu’il fallait prendre le temps d’en parler à un proche lorsqu’on reçoit des appels douteux » pour aider à y voir plus clair.